仏題:Comme tous les matins (訳:毎朝のように) 評価 日常の機械的な繰り返しと潜む暴力性を対比させる短編ホラーである。モノクロ映像が人間性の喪失と疎外を象徴し、主人公の反復行為は暴力の儀式化として機能する。静寂と暴力の緩急が精神的緊張を生み、現代社会の閉塞感と自己破壊的衝動を映し出す。
あらすじ(以下フランス語) Résumé complet (avec spoilers) Le film suit un homme (interprété par Olivier Bureau) dont les matinées se répètent de manière mécanique et déshumanisée. Chaque jour, “comme tous les matins”, il se lève, se prépare, prend son petit-déjeuner et accomplit les gestes de la routine quotidienne. Tout semble monotone, presque hypnotique, comme si le personnage vivait en pilote automatique.
Peu à peu, cette routine laisse apparaître les ombres de sa véritable nature : Derrière cette façade ordinaire, il fréquente des sites douteux, nourrit des fantasmes pervers et s’adonne à des pulsions violentes. On découvre qu’il piège ses victimes, notamment de jeunes personnes, et que ses matinées se transforment en rituels macabres mêlant sadisme, mutilations et meurtre. Le film, d’une durée d’environ 17 minutes, alterne entre des scènes calmes et des explosions de violence extrême.
Scènes choquantes : utilisation d’outils (marteau, scie mécanique) et mutilations sexuelles sont montrées avec des effets spéciaux réalistes, renforçant le malaise. La répétition des gestes du matin (se raser, se laver, boire un café) prend un sens symbolique : ce n’est plus une simple routine, mais une préparation pour le carnage, comme si la violence faisait partie intégrante de son quotidien.
Dans la dernière partie, tout bascule :
Le montage se fait plus rapide, plus chaotique, montrant que le personnage est entièrement plongé dans sa folie meurtrière. Le film se termine sur une note nihiliste, suggérant que ce cycle de violence se répète inlassablement, “chaque matin”, sans espoir de rédemption ni d’arrêt.
Analyse rapide
Thèmes principaux : la monotonie du quotidien comme reflet de la déshumanisation, la banalité du mal, l’obsession et le vide existentiel. Mise en scène : images très sobres, couleurs ternes, ambiance quasi documentaire qui contraste avec les éclats de gore. Ton : nihiliste, extrême et profondément dérangeant.
Récompenses Meilleur court-métrage et meilleurs effets spéciaux au Optical Theatre Film Festival 2018 en Italie. Prix “Best Extreme” décerné par Stephen Biro (Unearthed Films).